Du Velvet Underground à son oeuvre en solo, au rang de laquelle figurent en première ligne Transformer (produit par l’ami David Bowie) et Berlin, l’artiste a marqué son temps. Il a su raconter les noires conséquences de ce qui aurait pu passer pour une simple injection, évoquer des plaisirs charnels qu’on n’osait nommer à l’époque et raconter de simples moments, les rendant aussi rares et précieux qu’un dimanche 29 février.
Alors, une fois le choc passé, la question de la ligne de démarcation entre l’homme et l’oeuvre s’estompe. L’art ne lui appartient plus, il vit et vogue au travers de tous ceux qui ont aimé sa musique. Et cet art ne mourra donc jamais. Oui, même Lulu restera dans certains coeurs.
Malgré toute l’importance de l »artiste, il semble normal que cette nouvelle aussi triste soit-elle, cède le pas à l’existant et au mouvant. Le choix s’est porté sur The Sexbots et Ilima Considine, dont la démarche, pour le coup, se rapproche plus de celle de Laurie Anderson, épouse de Lou Reed que de celle de ce dernier.
]]>L’éclectisme sera comme d’habitude à l’honneur, avec la venue des barbus de ZZ Top qui nous feront bouger avec leur blues musclé, David Coverdale se dandinera pour le plus grand bonheur des fans féminines de Whitesnake, les néo métalleux de Korn essaieront de faire oublier leur défection de l’édition 2007, les légendes du death Morbid Angel nous feront encore une fois l’honneur de nous détruire les tympans, et cette phrase doit bien se finir un jour, voilà, ouf.
Bon, je ne vais pas lister l’affiche vous n’allez qu’à aller sur le site officiel pour vous rendre compte qu’un fois de plus, Ben Barbeau & co nous gratifient d’un festival de classe galactique. Ne soyez pas trop longs pour prendre vos places, mon p’tit doigt me dit que ça va être une fois de plus complet avant l’ouverture des portes. Il va sans dire que nous serons présents une année de plus !
See ya folks !
]]>Aujourd’hui, David Bowie fête ses 66 ans. Et peut-être l’anniversaire de ce pacte signé avec on ne sait quel diable pour vieillir aussi beau, oui, comme Bowie.
Alors ce matin, à la surprise générale, Monsieur se paye le luxe d’annoncer son retour en publiant un nouveau morceau mélancolique qui fait du bien, au titre curieusement évocateur, « Where Are We Now? », et au clip délicatement mélancolique (à voir à droite sur cette page).
Les réseaux sociaux fument, les neurones des fans qui attendaient cela depuis dix ans sans y croire fondent, tout le monde en parle. Et le nouvel album qui suivra en mars prochain porte bien son nom. Rendez-vous The Next Day…
A l’instar des petits et des grands écoliers sans chocolat qui font ce jour leur rentrée des classes, les Immortels font de même. Dès hier, le blog a revêtu sa nouvelle tenue, plus épurée, plus lumineuse. Il va certainement encore falloir faire quelques ajustements, un ou deux ourlets, recoudre un bouton mais l’essentiel est déjà mis en place.
Mais ce n’est pas là le seul changement. L’actualisation des chroniques et autres dossiers sera à présent réalisée tous les quinze jours, et pour bien débuter ce mois de septembre, nous avons Bärlin et son rock-pop-jazz parallèle, Flavia Coelho et de la bossa muffin, les revenants de Dead Can Dance qui ne sont finalement pas décédés ainsi que le coup de coeur pop-rock de JPGP, Polaroid3.
L’équipe s’agrandit avec la plume de Servius qui officie déjà depuis quelques semaines et qui ne va pas tarder à être rejoint par deux autres rédacteurs. Ceci dit, les portes sont ouvertes à qui veut écrire des chroniques ou réaliser des live-reports, avec ou sans photographie à l’appui. N’hésitez pas à écrire, tout est indiqué dans la page ‘Contact’.
Alors certes, cette évolution n’est pas de la même dimension que celle des collègues de W-Fenec avec leur webmagazine tout nouveau tout beau. Mais elle correspond à notre désir de faire bouger le blog et n’attend que de bonnes volontés pour aller plus loin. Merci de nous lire et à dans quinze jours.
]]>Après 3 ans d’absence, le tremplin lyonnais « Et en plus elles chantent ! » revient.
Qui sera la nouvelle lauréate 2012 ? Les éditions précédentes ont été de véritables tremplins pour des artistes aujourd’hui reconnues telles que Buridane en 2007, Brice et sa pute en 2008 ou encore Liz de Lux en 2009.
Le Kraspek Mysik, Lerockepamort et le Label Poon, en partenariat avec le festival « Les Chants de Mars », souhaitent à nouveau soutenir et promouvoir les artistes émergents de la région Rhône-Alpes et Auvergne en relançant ce tremplin réservé aux auteurs interprètes féminins.
Les candidates retenues se produiront sur l’une des trois scènes associées à cet événement :
- Salle des Rancy le 8 mars 2012,
- ]Kraspek Myzik[ le 9 mars 201,
- Marché Gare le 17 mars 2012,
et les lauréates seront gratifiées de différents prix reconnus par les professionnels de la musique.
L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 15 février 2012.
Pour tout renseignement ou pour recevoir le règlement, écrivez à l’adresse suivante :
C’est bien joli, mais pourquoi parler de cela en ‘News’ et non pas rédiger une chronique digne de ce nom au sujet de cette entreprise musicale réunissant deux monstres sacrés de la musique ? Il y a de quoi susciter des épistaxis d’impatience.
Enfin, en principe. Une chronique implique plusieurs écoutes attentives. Cela a été le cas à chaque fois, même pour Chinese Democracy. Mais ce ne sera pas le cas ici. Le droit de sauter des pistes, de pousser des cris d’orfraie et de balayer toute tentation d’objectivité est revendiqué.
Dès lors que deux artistes sont associés sur un projet, une forme de synergie est espérée et attendue. Les caractéristiques de chaque partie se doivent d’être identifiables, mais le tout ne peut qu’être supérieur à la somme des parties. Et, euh, en l’espèce, la simple juxtaposition semble être de mise. Ceux qui espéraient un « Perfect day for the unforgiven » ou un « Welcome home on the wild side of the sanatarium » en seront pour leurs frais. En poussant un peu la mauvaise foi, il serait possible de se demander, en faisant abstraction des clichés photographiques, si les deux parties se sont réellement rencontrées et concertées. C’est boursouflé, redondant (certains riffs semblent venir de morceaux écartés d’albums précédents), voire burlesque et grotesque. Mais pas sous l’acception que l’on attendait pour un projet inspiré par l’expressionnisme allemand.
Le mieux pour chacun est de jeter une oreille sur la page dédiée et de se faire une idée. Si certains apprécient, qu’ils n’hésitent pas à laisser leur avis.
]]>Pour en savoir plus : http://www.sylakopenair.com/
]]>L’artiste n’est pas qu’interprète. Poète, peintre, photographe, il ne manquait finalement que le cinéma sur son CV élégant. Elle maîtrise déjà un peu l’image, et pour raconter l’histoire d’un des grands photographes de ce siècle, c’est un minimum. Même si (pour l’instant) elle ne se consacre qu’à l’adaptation du livre en scénario, cette connaissance peut amener déjà un premier teint au résultat. Reste à voir quelle couleur le réalisateur donnera au film, si le projet se concrétise : certains se prennent déjà à imaginer un noir et blanc riche en contraste, à la Mapplethorpe, justement.
On connaît déjà un nom dans l’équipe : le scénariste et producteur John Logan, qui a travaillé entre autres sur Gladiator, Sweeney Todd ou dernièrement Rango. Pas grand chose à voir, mais des succès plutôt encourageants pour l’avenir du film.
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