Khynn – Supersymmetry (2015 – Autoproduit)
Khynn ? Carton plein. Merci, c’est tout pour moi. Bonsoir !
Après quelques habiles esquives de tomates pourries, il est possible de revenir au fond de l’affaire. Et ce même si le principal a déjà été dit. En effet, d’un point de vue surplombant, l’ensemble de ce Supersymmetry flatte et caresse l’oreille tout en la bousculant un brin au gré des pulsations.
En s’approchant un peu plus près de la bête, il est possible de noter un jeu de guitare précis, des rythmiques bien présentes et mises en lumière de manière convaincante et un chant sachant jouer de la nuance. Le métal proposé ne rechigne pas devant la saturation mais parvient à glisser des plages mélodiques sans se Nickelbackiser. L’intervention d’Ani Ritzel de Dharma sur « Breath inside me » se fait d’ailleurs tout en fluidité.
L’écoute permet de percevoir la belle unité se dégageant de cet album, la couleur grise caractérisant visuellement l’objet se révélant des plus adéquates. Cette teinte permet de véhiculer cette idée de nuance, de mélancolie, de léger voile recouvrant des atours pourtant anguleux par endroits.
- Tainted impression
- God in Hell
- Black Circles
- Breath inside me
- Persona
- Walking dead
- Living time
- Depersonalization
- Wasted time
- A wild night
- Into the supersymmetry
Site : http://www.khynn.net/
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