Derivate – Derivate (2015 – Autoproduit)
La Suisse a beau être un petit pays en termes de surface, on n’en finit pas d’y trouver l’or volé par les nazis l’argent issu de fraudes fiscales des musiciens inspirés. La demi-heure proposée par la formation ne fait pas que se poser là, mais s’impose.
Ce pentateuque de titres, mélodiques et forts, sont traversés de lumière et empreints de force. Les cordes sensibles vibrent à l’unisson des battements et du chant. A l’instar des autres composantes, celui-ci se montre des plus expressifs sans chercher à se dissimuler derrière trop d’effets.
Écouter Derivate revient à marcher d’un pas paisible pour finalement se rendre compte qu’on se retrouve en altitude, avec un air pur et une vue dégagée. Cette ascension imperceptible est portée par des riffs doux et entêtants trouvant une distorsion juste, un équilibre entre puissance et nuances. Et une fois à ce sommet, si un léger vertige peut être ressenti, il n’y a pas pour autant de surprise, tant un souffle est présent. Se retrouver charrié par les notes telle une plume se révèle en somme logique. En toute fluidité.
- Movement I – Storm
- Movement II – Dawn
- Movement III – Awakenig
- Movement IV – Downfall
- Movement V – Cycle
Bonjour
Merci pour l’article, par contre, le nom du groupe est Derivate…
Si vous pouviez corriger…
Un énorme merci d’avance.
A. // DMA