Parklake – Terraforming (2015 – Emerald and Doreen Records)
Point besoin d’aller courir sur Mars avec Kim Stanley Robinson pour parler de terraformation, l’allemand Parklake, Thomas Mattern dans le civil, se charge du voyage. Et vu qu’il ne sera pas question de transport dans l’espace, dans lequel, rappelons-le, personne ne vous entendra crier, autant rester les pieds bien sur Terre, à écouter en parallèle la thématique de transformation d’une exoplanète s’incarner dans l’évolution des sons d’electronica qui sont proposés.
Un peu comme la nature est censé s’épanouir sous l’action de la technologie afin de permettre l’implantation durable de la vie, les trames se texturent et s’ornementent, donnant plus de couleur à l’ensemble. La mutation reste cependant paisible, pas de grandes attaques stridentes contre des roches inconnues ni de grincements. La transformation se veut paisible, douce. En ce sens, le côté synthétique de la musique ici présentée se fait parfaitement étranger à l’urgence qui caractérise souvent l’action organique.
- Terraforming
- Stay behind
- Herbst
- Bowling green
Laisser un commentaire