Les temps sont à l’austérité, le recyclage est une préoccupation de tous les instants, alors autant récupérer l’accroche utilisée pour la précédente incursion de Pléïad et évoquer les sept filles d’Atlas. Tout en faisant remarquer que 8 titres sont proposés pour cet album. Instants de flottement, gêne. Peut-être était-ce une mauvaise idée.
Une fois la prise de contact effectuée pour ce deuxième rendez-vous, il est possible de s’intéresser aux atours de notre interlocuteur autour du verre musical qu’il propose. Il porte beau avec un look pop-rock soigné mais avec du caractère, avec ce petit quelque chose déjà entendu, ce qui est rassurant, mais avec suffisamment de personnalité pour ne pas le confondre avec un autre. Il est doux à écouter mais sa passion affleure au bord des lèvres. Ainsi qu’un fond de mélancolie dans la voix, issue de luttes passées. Son regard se pose dans le vague mais sa présence, sa douceur sont bien là, vibrants, chauds, suaves.
Les yeux, les oreilles sont captivées. Se déroulent ces huit compositions, fluides dans leur écoulement, précises, intelligentes. Les sourires s’entrecroisent, la magie opère, la musique emplit l’espace. Et si chacun s’acquitte de sa consommation, la conjonction des intérêts fait naître de bien jolies lumières au fond de la caverne cognitive de chacun des protagonistes. Prélude de douceurs partagées à venir.
- Hansel & Gretel
- Disequilibrium
- A caveman and the light
- Game of thrones
- Something inside
- Superego
- Rain & fire
- Mute
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Quel silence. Pourquoi ne pas prendre la parole?