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Linda Perhacs – The Soul of All Natural Things (2014 – Asthmatic Kitty/Differ-Ant)

En 1970, Linda Perhacs, dentiste de son état publie un album folk dans l’esprit hippy du Topango Canyon près de Los Angeles : « Parallelograms ». Mal défendu – ou pas du tout – par son label, cet unique album passe aux oubliettes avant d’être redécouvert et republié en 2005. Il devient culte en Californie où il est encensé par la critique et des artistes tels que Kim Gordon ou Daft Punk. Les Français incluent une de ses chansons dans leur film Electroma.

Fort de ce succès, Linda Perhacs se remet à la musique et s’entoure de Fernando Perdomo et Chris Price pour enregistrer en solo ou en trio (avec Ramone Gonzalez et Julia Holte sur certains titres) The Soul of  All Natural Things. Intimiste, l’album signe un remarquable retour. Forte de ses années, l’artiste propose une poésie et une musique qui fluctuent entre sérénité, douceur et engagement pour une spiritualité qui n’est pas seulement new-age mais plus ancrée sur l’existence des êtres pris dans leur réel.

La voix susurrante et aiguë de l’artiste fait merveille. Elle atteint d’infimes sommets où la distance entre la terre et le ciel s’évanouit au sablier de l’instant de chaque titre, parfois marqués d’accents discrets de citations. L’album est un chemin en plusieurs histoires sans fin à la bascule de l’aube sur les déserts comme à l’arrivée du crépuscule. Le chant devient trace d’émotions intenses ou éphémères. Chaque titre est comme un nuage que forme et défait aussitôt de courtes bourrasques. La voix y balaie le néant d’un don aussi fugace que fin semant autour un lot de sensations envoûtantes.

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  1. christobal on Samedi 29 mars 2014

    « Elle atteint d’infimes sommets où la distance entre la terre et le ciel s’évanouit au sablier de l’instant de chaque titre parfois marqués d’accents discrets de citations. L’album est un chemin en plusieurs histoires sans fin à la bascule de l’aube sur les déserts comme à l’arrivée du crépuscule. Chaque titre et comme un nuage que forme et défait aussitôt de courtes bourrasques. La voix y balaie le néant d’un don aussi fugace que fin semant autour un lot de sensations envoutantes. »

    moi pas comprendre. c’est traduit de l’anglais avec Google Traduction ?