Du quatrième album des espagnols The Sweet Vandals on ne pourra hélas ne retenir que la superbe pochette rétro. Venu de la soul et de la funk, le groupe espagnol s’y embourbe. Depuis son premier album en 2007, il a creusé ce sillon tout en y perdant son âme et ses premières émotions. Preuve que leur aisance financière (relative) qui permit aux Sweet Vandals de créer leur propre studio (Funkameba) et leur propre label ne fait pas forcément ses plus beaux jours. La pléthore des moyens soulignent paradoxalement les limites musicales de After All et son laisser-aller (que le nom de l’album indique).

Dans sa funk on est loin de ce que proposaient les originaux chez Hi Records ou Atlantic de l’autre côté de l’océan. En dépit de la voix de Mayka Edjole l’ensemble reste sous la ligne de flottaison. Les sons ne résonnent pas de manière nouvelle mais simplement bien en dessous des précédents opus. Le groupe doit pour s’en sortir explorer de nouvelles voies. Il en a les moyens. On attend sa prochaine étape et son prochain virage.