Mélanger les genres est un pari risqué. Parfois coup de génie, parfois réduit au simple rang d’expérimentation, il doit toujours s’appuyer sur des bases solides. En intitulant son album Bossa Muffin, la brésilienne Flavia Coelho affiche clairement ses ambitions : un cocktail d’exotisme mélangeant, sur le papier, bossa nova et ragamuffin, mais qui, dans les faits, se traduit par quelques touches de musiques brésiliennes saupoudrées par dessus un reggae acoustique omniprésent.
Pour son premier album, la jeune artiste a clairement voulu se placer dans l’air du temps, dans la musique du monde branchée, prétendument exotique, doublée d’un amour pour la France revendiqué qui lui assure l’attention de toute une catégorie d’auditeurs. L’album est avant tout l’histoire d’une rencontre symbolique du mélange brésil/reggae, celle de Flavia et du musicien camerounais Bika Bika Pierre, compositeur de la plupart de l’album. L’idée issue de cette rencontre produit, finalement, du bon et du moins bon. Bossa Muffin est essentiellement chanté en portugais, parfois en français, conformément au placement commercial de l’artiste. Certains morceaux sont, on le comprend (trop) bien, sont estampillés ‘Reggae’, ou plutôt, selon le titre de l’album ‘Ragamuffin’. Or, le Ragamuffin, il faut le chercher, tant les morceaux en question sonnent artificiels, une sorte de reggae en plastique, impersonnel et caricatural. Il suffit d’entendre les cuivres de “Amor e Futebol” (Mesdames et messieurs : le Brésil !) ou le cliché du « ah yo ah yo ah yo ! » sur “Sunshine” pour s’en convaincre. Le problème essentiel de ce premier album, c’est qu’il annonce clairement ses intentions sans atteindre ce que l’on pourrait espérer. Le curieux mélange n’a pas lieu : certains morceaux sont ratés, d’autres laissent simplement sur leur faim. Flavia Coelho, la brésilienne, apprécie tout particulièrement la France. Et elle le revendique. “De Paris a Rio” annonce encore une fois la couleur, une couleur franco-brésilienne qui puise ses inspirations dans les plus grands clichés, musicaux ou non, des deux pays. Pour preuve le dernier morceau “Liberdade”, dont le refrain scande ‘Libertéé ! Egalitéé !’ dont on a du mal à comprendre la démarche, si ce n’est un rapprochement grossier vers le public hexagonal.
Malgré tout, on ne peut nier que Flavia a de la voix et qu’elle scande à merveille certains textes assez vifs, on même se laisser bercer par les quelques ballades que sont “A foto” ou encore “Cocha bamba”. Si la magie n’opère pas, on ne désespère pas en attendant un album beaucoup plus personnel, tout à fait envisageable.
chacun son avis à l’écoute de l’album, mais je doute que vous l’ayez vu sur scène… cela nuancerais vos propos.
Le genre musical que cette belle brésilienne apporte à notre pays une joie certaine et un univers remplit de soleil.Caricature ou pas c’est du bon travail qui a été fait! Ne pas aimer est ton droit mais à mon avis tu dois manquer de Musiquality!
Ne t’inquiète pas pour son nouvel album à mon avis il sera aussi bon que BOSSA MUFFIN!!!! En attendant je t’invite à t’ouvrir un peu….
Et bien je suis très étonnée de cette chronique…. Pour l’avoir vue en concert, je peux t’assurer que ce fameux mélange des genres fonctionne parfaitement et le public est immédiatement embarqué. Pour moi, rien de commercial dans la démarche. Juste le coeur entre deux patries et le besoin d’exprimer cet amour…
Quelle critique vraiment très simpliste basée sur une incompétence primaire à ne pas comprendre la musique,certainement due une partie manquante ou endomagée de votre cerveau, Monsieur X!!!!!
La grande différence entre vous et Flavia, c’est qu’elle est une véritable artiste, à temps plein,alors que vous n’êtes même pas un vrai critique à temps partiel!!
Pour pouvoir aimer correctement, vous devez d’abord apprendre à comprendre,ce qui me parait difficile dans votre cas….
Pour avoir vu une bonne dizaine de concerts de Flavia, et j’en redemande puisque je serais aussi en Novembre à la Cigale, je peux dire que cette artiste a un énorme talent, dégage une énergie incroyable que beaucoup pourrait lui envier, mais pas que cela….Elle est belle, sensible, généreuse….Vous devriez faire le détour à l’un de ses prochains concerts, et peut être que vous changerez de jugement…
on reste sur sa “faim”, pas “fin”.
La critique est facile, l’art est difficile, Servius à choisi son camps celui des aigris qui n’ont rien d’autre à faire qu’à casser du sucre.
Je plains sa souffrance d’être médiocre…
Au fait guignol joue nous un morceau qu’on voit un peu ce que tu vaut!
T’a fais quoi pour t’autorisé a critiquer les artistes ? pour avoir assister a son concert je trouve que tu saignes un peu trop facilement une véritable artiste qui a la niaque et qui mérite certainement plus d’etre encouragée !
Salutations,
Je ne suis pas l’auteur de la chronique, il pourra répondre s’il le souhaite.
En revanche, je note que la plupart d’entre vous parle des prestations scéniques de la dame. Cette dimension n’est pas forcément révélée par un album studio, notamment du fait des nombreux artifices techniques aujourd’hui disponibles. Nous sommes d’accord sur le fait qu’il est important, en sus d’être plaisant, de voir les artistes sur scène, mais le studio et le concert sont deux exercices différents. Ce que Servius a apprécié au regard de son propre prisme, c’est bien l’album.
En ce qui concerne la possibilité de critiquer un album, elle est avant tout liée au processus créatif initiée par le musicien. En faisant le choix de rendre public son oeuvre et de la commercialiser, tout artiste s’expose à la critique. Et nombre d’entre eux la recherche. Et pas seulement des professionnels et experts. A titre personnel, je trouverais très dommage et même dangereux qu’on ne puisse s’autoriser à s’exprimer que sur des domaines que l’on maîtrise à fond. Il n’est pas nécessaire d’être musicien pour avoir un avis sur un disque, pas plus qu’il n’est nécessaire d’être agrégé de lettres pour juger un livre ou d’être patron de chaîne pour se prononcer sur la qualité d’un programme télévisé.
Et au fait, merci d’avoir pointé la faute d’orthographe passée inaperçue Eylaz.
Pour ma part, j’ai reçu cet album rafraichissant comme un joyeux pont musical entre Cesaria Evora et Selah Sue…
Dommage pour l’auteur de rester hermétique aux délicieux et toniques mélanges d’influences proposés dans cet album.. dommage également de regretter “un rapprochement grossier vers le public hexagonal”. Interpellant enfin de lire que “la brésilienne semble apprécier tout particulierement la france” ,
Dites donc… !
Sommes nous ici sur un blog musical ou un sur site xenophobe ???
Cela dit, on ne dit pas “compositeur de la plupart de l’album.” mais plutôt ” compositeur de la plupart des morceaux de l’album” .
“se traduit par quelques touches de musiques brésiliennes saupoudrées par dessus un reggae acoustique omniprésent.” n’est pas français non plus…
Faim de ma réaction.. lol
Très mauvais article, la musique de flavia est vraiment terrible et fait du bien au paysage musical actuel !
Il est triste de voir des journalistes musicaux sortir, encore de nos jours, ce genre de critique inutile.
ps : il y a aussi de très bons clips !
http://www.youtube.com/watch?v=N7t54z6CZ-g
Bonjour tout le monde. Je ne reviendrais pas sur ce que j’ai écris (sauf sur le mot “faim” inadmissible, je vous l’accorde). J’ai moi-même vu Flavia Coelho sur scène en juin dernier, au festival Rencontres et Racines et c’est là ma principale déception. Je m’explique. Le concert m’a vraiment intéressé, je ne connaissais pas l’artiste et vraiment, elle, et son batteur notamment, envoient du lourd (générosité, ambiance, tout passe vraiment bien, je vous l’accorde). Je me suis ensuite, logiquement, procuré l’album en question qui m’a, je le répète laissé sur ma FAIM. Mes humbles oreilles, endommagées ou non, ont été déçue, profondément déçues, par la production lisse et le côté artificiel des influences qui m’ont semblé, encore une fois, pas assez naturelles pour être une inspiration artistique sans intentions commerciales.
Concernant vos critiques, elles sont fondées, tant sur le fond que sur la forme. Qu’on reprenne les fautes de syntaxe est une bénédiction. Aller jusqu’à me taxer de xénophobie, faut pas pousser…
J’ai souhaité évoquer cet album car je crois en cet artiste, je crois en ces idées et parce qu’à mon sens, cet album ne les avantages pas, notamment si on le compare avec les prestations live prometteuses. Je me base sur une écoute TRÈS précise et minutieuse de cet album, j’exprime mon sentiment avec la plus grande sincérité. Merci pour vos réactions, j’y répondrai sans exception.
Servius
Au passage, je n’évoque pas le live car il ne s’agit pas d’un live report, mais bel et bien l’album en lui même. En plus de cela, moi aussi j’ai ma place pour la cigale en novembre.
je crois que ce journaliste a du caca dans les oreilles !!!!!
je ne comprends pas pourquoi vous émettez un avis aussi critique…heureusement que vers la fin vous admettez que Flavia a de la voix…oui elle a de la voix et une trés belle voix…et cet album m’a embarqué dans un monde magique…donc votre critique est nulle et non avenue…