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loudblastLoudblast. Groupe de thrash/death formé à Lille en 1985. Un des pionniers du genre en France. A notamment partage l’affiche avec Cannibal Corpse, Carcass, Coroner, Death, Entombed, Iron Maiden, Sepultura ainsi que le Big Four.

S’il ne devait y avoir que quelques mots à graver dans le marbre du métal français concernant Loudblast, ce pourrait être ceux-ci. Après, quelques lignes ne sauraient résumer une carrière presque aussi vieille que celui qui écrit ces lignes. Toujours est-il qu’il était possible d’avoir perdu de vue le groupe. Après l’enthousiasme faisant suite à sa reformation et le point d’orgue constitué par la sortie de Planet Pandemonium, album au son très brut -trop diront certains en chuchotant les termes cabalistiques ‘St Anger‘-, le monstre s’était fait plus discret. Mais la sortie de Loud, live & heavy en 2009 ainsi que la tournée des festivals l’année suivante annonçait la couleur flamboyante d’une nouvelle salve. Outre le fait de présenter le Loudblast nouvelle mouture, avec Drakhian et Alexandre Lenormand remplaçant Alex Colin-Tocquaine et François Jamin, ainsi que le Stéphane Buriez new look -l’alopécie frappe même les meilleurs-, cela donnait le ton : point d’amollissement en vue.

Le visuel de la jaquette renvoie par son esthétique à Sublime Dementia, ce qui est plutôt gage de qualité. Les premières notes marquent un certain retour à un son plus léché, par opposition à l’aspect dépoli de Planet Pandemonium. Les traits caractéristiques du groupe, tant dans le jeu de batterie, les distorsions de guitare ou le chant sont bien présents. La netteté du son laisse planer une ombre inquiétante au détour d’un phrasé. Un peu comme si une entité forcément maléfique se terrait et attendait le moment propice. Le clip d’ »Emptiness crushes my soul » révèle bien cette impression, avec une dimension étrange qui naît du fait de l’être humain et lui est donc consubstantiel.

Au final, on se retrouve avec un album qui porte de la hargne et de la puissance, peut-être propre à ceux qui ont dans le cœur le bleu qui manque à leur décor. Et nul besoin de rentrer dans l’éternel débat suivant les groupes qui ont une carrière respectable, soit la guerre entre les ‘c’était mieux avant’ et ‘ça envoie davantage maintenant’. Frozen moments between life and death est puissant, maîtrisé, percutant et soigné. En même temps, avec Peter Tägtgren à la production, ce n’est guère surprenant. Que demande le peuple ?

Ah oui, des sous. Ben j’ai cru comprendre que les métalleux n’étaient pas forcément les plus dotés à ce niveau là.

  1. Frozen moments between life and death
  2. Neverending blast
  3. Emptiness crushing my soul
  4. Cold blooedd kind
  5. Towards oneness
  6. The Bitter seed
  7. Nosce te ipsum
  8. Hazardous magic
  9. To bury an empire

Myspace : http://www.myspace.com/loudblast

Clip d’ »Emptiness crushes my soul » (réservé  à un public averti par le site d’hébergement)

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  1. Zus on Samedi 16 juillet 2011

    Dommage qu’il n’y ait qu’un maigre paragraphe qui parle plus ou moins de la musique.

  2. Alkayl on Samedi 16 juillet 2011

    Il y a effectivement une partie « rappel des épisodes précédents » qui est dispensable pour qui connaît le groupe, mais ce n’est pas forcément le cas de tout le monde. L’album s’inscrit bien dans la dimension death, à l’image de ce qu’il a pu proposer par le passé.

    De ton côté, qu’en as-tu pensé ?

  3. […] et il en est difficile d’éviter les redites. Qu’importe, Burial Ground, successeur de Frozen moments between life and death, outre le fait de constituer la preuve d’une certaine suite chronologique dans les idées, […]